Quand la littérature prend vie
Dans le cadre d’un projet d’écriture-lecture, Marie-George Thébia et Joëlle Mimba sont venues à la rencontre des élèves de 1CAPPAR et 2CAPCB.
Mis à jour le jeudi 11 décembre 2025 , par
Le 28 novembre, Marie-George Thébia, romancière et professeure d’histoire, a rencontré la classe de 1CAPPAR de Madame Vinhas. Les échanges ont principalement porté sur la désormais célèbre trilogie constituée par : Mon nom est Copéna, Aïyana, chasseuse de fourmis et Saül. Des livres illustrés (dont l’un par notre collègue Olivier Copin) et faciles d’accès, mais néanmoins riches en enseignements et susceptibles d’intéresser des adultes. En effet, la focale est mise sur trois aspects ou épisodes fondateurs de l’histoire guyanaise : l’arrivée des colonisateurs en Amérique du Sud, lourde de conséquences pour les Amérindiens autochtones ; l’esclavage et le marronnage ; l’orpaillage. Des sujets lourds mis à la portée des enfants, et de nos lycéens. Ces derniers, moyennement réceptifs d’abord, ont finalement été captés par l’incroyable énergie de cette auteure "vivante", comme elle se plaît à le rappeler (non, tous les écrivains ne sont pas morts, contrairement à ce que croient les enfants). Sa spontanéité, ses talents de conteuse et sa chaleur humaine ont fait de cette rencontre un heureux moment de partage, qui, nous l’espérons, donnera envie aux élèves d’ouvrir ses livres.
Ce mercredi 10 décembre, ce sont les élèves de deuxième année de CAP Charpente-Bois qui accueillaient une autre auteure, Madame Joëlle Mimba, après lecture de sa nouvelle : "La voix de Kandamma", issue du recueil Nos Identités futures (Rageot, 2024). Ci-après l’article rédigé par Madame Valin-Espy, leur professeure de Lettres-histoire :
LA CULTURE SAAMAKA À L’HONNEUR
Des élèves timides, impressionnés mais dont la langue va très vite se délier. Une origine commune, ainsi qu’une culture, LA CULTURE SAAMAKA, qui vient du Suriname, la lient à certains d’entre-eux.
Les élèves sont très vite captivés par l’échange riche qui a rythmé cette rencontre. On partage les traditions, les us et coutumes, les histoires, les origines sans oublier l’exil, la transmission.
Elle explique comment ont émergé ses idées et quelles ont été ses sources d’inspirations.
UNE RENCONTRE PLEINE DE REBONDISSEMENTS
La Guyane grande par son immensité, mais un village après tout. On se découvre de la famille, un village d’origine commun au Suriname… Deux élèves de la classe après recoupement sont apparentés à l’autrice !
DANS LA PEAU D’UN(E) ÉCRIVAIN(E)
À l’issue de l’échange et aidés de Joëlle Mimba, les élèves ont essaimé quelques idées sur une feuille et devront écrire un récit inspiré de leur histoire personnelle sur le thème des origines, de l’exil, de la transmission, du souvenir.
Deux belles rencontres, donc, qui ont mis à l’honneur le partage, la littérature, et la Guyane !










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